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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 15:15

Amis du bout du Monde ou de la porte d’à côté, amis d’un jour ou de toujours, rencontrés au détour d’une route ou sur le blog, nous vous souhaitons une belle et heureuse année 2014.

Ne prenez pas notre silence pour de l’oubli. Nous pensons très souvent à vous !

Vous nous avez hébergés, encouragés, nourris, abrités ou accueillis. Vous nous avez accompagnés, guidés, renseignés, faits rêver. Vous nous avez offert une orange, votre temps, la chaleur de votre accueil, votre curiosité, votre enthousiasme, votre expérience.

Vous avez été finalement l’essence même de ce voyage.

Avec les enfants, nous prenons le plus grand plaisir à nous remémorer tous vos visages, les anecdotes de nos rencontres, tous les moments que nous avons partagés avec vous. Quelle chance !

Merci à Nadine et Pierre : « nos » chauffeurs routiers qui nous ont lancés dans cette grande aventure en nous convoyant avec tous nos bagages de Jussac à Orly !

A nos rencontres du bout du monde ...rétrospective

Merci à tous ceux qui nous ont hébergés :

Anne et Luc les cantalous de Montréal, Hélène et Normand nos amis Québecois, Gaston et Victoire, Stève et Lucie à St Roch des Aulnaies, Hervé l’épicier de Kamouraska, Véronique et Martin, Jesus le fromager péruvien, Cristian de la casa de ciclista à La Paz, Jose et Fernanda, Cecilia à Valparaiso, Jeff à Syndey, Hélène et Nicolas à Nouméa, Sébastien et Daphnée Ouaïlou, Le prêtre de Azareu, Lydia à Hienghène, Corinne et Didier à Lifou, Tony et Jocelyn, Philip et Vicki, Ken à Waïkouaiti, Mark à Kakapoint, Graeme et Lynette à Winton, Phil et Veronica à Auckland, Patrick et Valérie à Katmandou, Supaporn à Bangkok, Nicola et Jaimie du côté de Londres, Sébastien à Redon, Philippe et Christiane La Turballe, Michèle aux Sables d’Olonnes, Laurence et Hérard, Mohammed et Ria à Ruffec, Sabine et Christian à Corrèze, Jean-Luc et Magali à Cros-de-Montvert… Et tous ceux dont nous n’avons pas gardé le nom dans les paroisses argentines, l’école bolivienne, la petite commune de Puerto del Marquès aux confins nord de l’Argentine, …

A nos rencontres du bout du monde ...rétrospective
A nos rencontres du bout du monde ...rétrospective
A nos rencontres du bout du monde ...rétrospective
A nos rencontres du bout du monde ...rétrospective
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Merci à tous ceux que nous avons croisés ou qui nous ont accompagnés un petit bout de chemin, à vélo eux aussi :

Iker y Lierni, Florence et Franck, Audrey et Laurent, Marc, Pierre, Peter and Shalha, Eric et Iris, Tony, Bernie, Diego, Sven und Henrike et leurs 2 enfants, Laurent, les cyclistes de La Turballe et ceux de Jussac, Denis et Bernadette, Matthias, Julien, Lucas et Clara.

A nos rencontres du bout du monde ...rétrospective
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A nos rencontres du bout du monde ...rétrospective
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A nos rencontres du bout du monde ...rétrospective
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Merci aux autres voyageurs avec qui nous avons partagé un repas, une pause, une promenade ou un peu plus :

Sébastien et Isabelle et leurs 2 enfants, Roger et Danielle, Anne et Alain, Hugh and Zoe, Myriam et Olivier et leurs 2 enfants, Benjamin, Aurélien et Vanessa, Jean (motard) Michel, Muriel et leur fiston, Tsujini et Megumi, Sandrine et Rémi (les kinés …), Yves et Françoise (motards eux aussi), Sabine et Patrice et leurs 5 enfants, Christian et Nicole, Annalily and Michael, Albert y Karina et leurs 2 enfants, Béatrice et Laurent et leurs 3 filles.

A nos rencontres du bout du monde ...rétrospective
A nos rencontres du bout du monde ...rétrospective
A nos rencontres du bout du monde ...rétrospective
A nos rencontres du bout du monde ...rétrospective
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A nos rencontres du bout du monde ...rétrospective
A nos rencontres du bout du monde ...rétrospective
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Merci enfin à Danièle, Séverine, Patrick, Valérie, Benoit, Hugues et Luc à qui nous avons confié un sac ou une clé USB, et qui nous les ont rapportés en France avec beaucoup d’attention et de diligence.

Nous pensons aussi à notre kiné bolivien Victor Hugo, à Michel l’ostéopathe de Nouméa, à Pushkar voyageur à vélo népalais, à Madhav népalais ancien de la légion étrangère, à nos 3 guides boliviens qui s’appelaient tous Jaimé, à Magda et Nati nos profs d’espagnol à Cusco, à Sayan prof d’anglais à Bangkok, à Oscar et Evelinda qui ont pris soin de nos gastro dans la grande montée entre Nazca et Cusco … Aux argentins croisés en chemin et qui nous ont offert des fruits, une glace, un pot de confiture. Nous pensons aussi à Rajendra Gurung qui tient la Dev Guest House à Patan (Katmandou) et qui a gentiment offert un gros gâteau au chocolat un petit cadeau à Guillaume et Anaëlle pour leur anniversaire.

A nos rencontres du bout du monde ...rétrospective
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A nos rencontres du bout du monde ...rétrospective
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A nos rencontres du bout du monde ...rétrospective
A nos rencontres du bout du monde ...rétrospective

Enfin, il y a vous tous !! Et vos 900 commentaires qui nous ont accompagnés tout au long de cette année !!! Que d’encouragements et de partage ! Merci encore !! Ça nous a toujours fait très plaisir de vous lire.

Nous espérons maintenant avoir de vos nouvelles, et pourquoi pas vous revoir …. Chez nous, ailleurs, au bout du Monde ou juste à côté.

Anaëlle, Clémentine, Guillaume, Alice et Jean-François vous envoient toute leur amitié et vous souhaitent une année 2014 pleine de joies, de rencontres, d’émerveillements et de sérénité.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 21:43

4 mois déjà que nous sommes rentrés, et nous n'avons pas encore eu l'occasion de revoir tout le monde, pas eu le temps de donner des nouvelles, pas pris le temps d'écrire à nos hôtes du bout du monde ... L'horloge s'est remise à tourner à toute allure !

Toute la troupe va bien, les enfants ont bien repris le rythme, les parents aussi. Le boulot nous a happés plus vite que prévu, et les semaines défilent plus vite que jamais.

Et le voyage, dans tout ça ? Il revient à nous régulièrement. Entre nous d'abord, au détour d'une conversation, devant un bon "Dhal Bat" (plat népalais) comme Clémentine les aime. Ce qui est chouette, c'est qu'à 5, il y en a toujours un qui se souvient de ce que les autres ont oublié, et qui nous raffraîchit la mémoire.

Le voyage refait surface quand on ne s'y attend pas, au détour d'une rencontre, dans la rue, chez le coiffeur, lors d'une réunion de travail ... Nous faisons petit à petit connaissance avec nos "fans" ... Ceux qui nous ont suivi discrètement, mais assidûment sur le blog.

Le voyage est toujours là, au creux de chacun d'entre nous, et les sentiments, les impressions décantent tout doucement. Chacun à son rythme, chacun à sa manière. Clémentine est plus réservée et taquine sur le sujet. Elle a envie et pas envie à la fois de repartir ... Guillaume y pense souvent aussi et prend plaisir à raconter, à parler de ses impressions, même si le collège et les copains l'occupent beaucoup. Anaëlle s'est lancée (quelques jours) dans l'élevage de petites araignées en souvenir des grosses bêtes velues de la forêt amazonienne. Elle a également expliqué le Salar d'Uyuni à sa classe, à l'occasion d'une leçon de sciences. Jean-François est (bizarrement !) devenu allergique aux petites histoires de politique franco-française ; il branche la radio plutôt sur la musique que sur les infos. Il savoure la chance d'avoir pu vivre l'imprévu au quotidien, d'avoir eu la liberté d'écrire une nouvelle page chaque jour.

En revoyant les photos, en observant les réactions de nos interlocuteurs, nous réalisons mieux maintenant le caractère extra-ordinaire de cette aventure. Dans l'action, il n'est pas toujours facile de s'en rendre compte. On se concentre sur le quotidien et, au fil du temps et des kilomètres, l'exceptionnel devient normal. L'émerveillement peut s'étioler un peu avec la fatigue, la chaleur ou le vent, et le quotidien du voyage à gérer.

Sollicitée par les écoles, Alice, en est à sa deuxième intervention auprès de CM1 / CM2 : c'est la privilégiée de l'équipe. Plus libre que les autres pour intervenir pendant le temps scolaire, elle profite pleinement de ces fabuleux moments de partage ! Les enfants osent toutes les questions "qu'est ce que vous changeriez si vous deviez repartir ?", et sont prêts à partir pour n'importe quelle destination : "il nous reste 5 mn, où voulez-vous aller ?", "En Nouvelle-Zélande !!" "Allez, c'est parti !".

Le voyage encore, quand nos amis du bout du monde s'annoncent pour l'été 2014, et quand l'actualité nous parle des contrées que nous avons traversées.

Le voyage aussi avec ce blog, fil conducteur, lien entre voyageurs ... La relève est là qui nous sollicite pour des conseils divers et variés sur les destinations et les bonnes ficelles pour partir à vélo autour de la planète.

4 mois déjà ... L'hiver est arrivé un peu tôt ; nous avons retrouvé le froid, la neige. Il a fallu refaire le plein de vêtements chauds, se réhabituer aux températures fraîches du petit matin. Les enfants ont refait la déco de leur chambre : les drapeaux à prières tibétains, les coquillages calédoniens, les tissus de l'altiplano, tous les souvenirs ont trouvé leur place.

Nous avons eu la chance de pouvoir reprendre pieds sans difficulté particulière. Il nous manque tout de même un peu d'inconnu pour certain, de liberté pour d'autres, du temps, des rencontres exotiques ...

Il nous reste encore la faculté d'adaptation, le plaisir d'être ensemble tous les 5, celui aussi de partager et de revivre en les racontant tous ces moments intenses !

Nous vous souhaitons de belles fêtes de fin d'année ! Feliz Navidad ! Merry Christmas and Happy New Year !

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 16:27

Bonjour à tous !

Nous vous avions promis cet article, et nous avons eu bien du mal à l'écrire ! Depuis notre retour, la vie nous a happés. Nous avons d'abord repris possession de notre maison : il y avait pas mal à faire pour déballer les cartons, réinstaller tout le monde, préparer la rentrée ... plus toutes les retrouvailles et les apéros !

Nous n'allons pas vous faire un récit détaillé des derniers jours de vélo, ce serait un peu décalé maintenant. Sachez simplement que plus nous approchions du Cantal, plus la route était vallonnée ... Et nous avons retrouvé avec plaisir les paysages que nous aimons : les vertes collines du Limousin, les toutes petites routes qui serpentent de hameaux en hameaux, avec pour seuls compagnons les tracteurs et les vaches.

Nous nous sommes arrêtés près de Chalus où les enfants ont fait de l'accrobranche, puis à Pompadour, où nous avons visité les Haras nationaux. A Corrèze, en Corrèze (au bord de la Corrèze !), ce sont des cousins d'Alice qui nous ont hébergés pour une nouvelle soirée bien agréable et chaleureuse.

Retour au bercail et reprise en douceur

Enfin, le 7 aout, après avoir traversé la Corrèze, puis la Dordogne, et enfin la Maronne, nous entrons dans le Cantal ! Les premières vaches Salers sont saluées avec force exclamations et pouët-pouët ! Cette fois, nous sommes sur des petites routes que nous connaissons bien. Nous arrivons par une route minuscule entre Saint Cirgues la Loutre et Cros de Monvert (jolis noms n'est-ce-pas ?) ; il n'y a même pas de panneau "bienvenue dans le Cantal", juste une petite borne en pierre avec deux nombres gravés : le 19 pour la Corrèze et le 15 pour le Cantal. Mais ce n'est pas grave, l'émotion est bien là.

La toute première maison que nous rencontrons est celle de Gilles et Chantal, l'ancienne nounou des enfants. Premières retrouvailles autour de rafraîchissements.

Un kilomètre plus loin, nous arrivons chez la famille Lalaurie. L'émotion est intense. Les enfants retrouvent Lucas, Clara et Matthieu qu'ils connaissent depuis la maternelle. Ils foncent dans leurs chambres : jeux et confidences. Les adultes eux ont aussi beaucoup de choses à se dire et la soirée est longue ! Bien sûr, nous avons des choses à raconter, mais nous sommes aussi avides d'avoir des nouvelles d'ici !

Retour au bercail et reprise en douceur

Le lendemain, il fait un temps de cochon : 12 °C et de la pluie ! Pour la dernière fois, nous préparons les affaires, chargeons les vélos. Lucas et Clara nous accompagnent. Nous rejoignons Rouffiac où nous avons habité pendant 8 ans. Nous déjeunons chez Gisèle et Milou. Ils nous font un repas succulent et solide à la fois, Jean-François essaie de surveiller son verre, sinon il ne pourra pas tenir sur son vélo jusqu'à Jussac !

La météo fait des siennes, mais ça n'aura pas découragé grand monde. Pierre a passé la journée à nous chercher partout. Il aura sillonné tous les petits villages, les petites routes, interrogé les paysans, en vain ! Nous ne le retrouverons que le soir à Jussac. Au rendez-vous de 13h30 à Rouffiac, une dizaine de nos valeureux supporters sont là, tout sourire sous leur parapluie ! "Vous avez bien encore une petite place dans vos sacoches ? ... Je vous ai fait un gâteau." nous dit Marie-Jo. Bernadette et Denis ont déjà roulé 2 bonnes heures sous la pluie pour nous rejoindre à vélo : ils ont tout juste le temps d'avaler un sandwich avant de repartir dans l'autre sens ... Bises et retrouvailles : et non, nous n'avons pas beaucoup changé, et vous non plus !

Sur le chemin du retour, 4 cyclistes du club de Jussac nous retrouvent et nous accompagnent jusqu'à la maison. L'un d'eux a fait une chute et sera bon pour une journée d'hospitalisation, et quelques semaines d'arrêt de travail ... Pas de chance, Jean-Pierre ! Nous en sommes désolés. Julien, notre "préparateur de vélo" nous rattrape également, Matthias, Lucas, Clara, .... Nous sommes 15 un peu gelés et heureux de partager ce grand moment.

Diaporama ...

Retour au bercail et reprise en douceur
Retour au bercail et reprise en douceur
Retour au bercail et reprise en douceur
Retour au bercail et reprise en douceur
Retour au bercail et reprise en douceur
Retour au bercail et reprise en douceur

A la maison, on compte les minutes .... Les parents d'Alice se sont improvisés "comité d'accueil" et reçoivent ceux qui ont pu être au rendez-vous ... 18h : Jussac en vue. La boucle est bouclée ; presque 13 mois et nous sommes de retour à la maison ! Étonnés nous-même d'avoir pu faire ce grand voyage sans gros problèmes, nous sommes épatés de voir ces amis et inconnus qui nous attendent patiemment sous la pluie, le regard aussi ému que nous !! S'ensuivent, vous vous en doutez, des bises et des échanges amicaux, amusés ou admiratifs. Nous ne savons pas trop où donner de la tête, qui remercier, qui ne pas oublier, ni quoi répondre à toutes les questions.

Retour au bercail et reprise en douceur
Retour au bercail et reprise en douceurRetour au bercail et reprise en douceur
Retour au bercail et reprise en douceur

Une journaliste de "La Montagne" est présente et nous interviewe chacun notre tour. A 19h, Monsieur le Maire de Jussac et le conseil municipal nous attendent pour arroser le retour. Il nous a réservé un petit discours de bienvenue très sympathique et émouvant. Encore échevelés, et dans les tenues que nous portons depuis des mois ... Nous recevons avec reconnaissance et émotion tous ces gestes de sympathie.

Merci beaucoup à vous tous pour cet accueil chaleureux. C'était tellement important pour nous de rentrer entourés !

Diaporama ...

Retour au bercail et reprise en douceur
Retour au bercail et reprise en douceur
Retour au bercail et reprise en douceur
Retour au bercail et reprise en douceur
Retour au bercail et reprise en douceur
Retour au bercail et reprise en douceur
Retour au bercail et reprise en douceur

Le soir, la pression retombe d'un coup : nous ressentons un gros coup de fatigue. Les parents d'Alice sont toujours là et assurent la logistique : ce sera "pizza Papou" et au lit !

Les jours suivants, nous avons déballé nos cartons un par un, rempli petit à petit nos placards, retrouvé nos habits, redécouvert nos bouquins, nos disques. Les enfants ont passé de longues heures à trier et installer leurs jouets, à déballer leurs souvenirs, à décorer leurs chambres. Nous avons aussi bu l'apéro tous les jours ! Des visites impromptues comme on en voudrait tout au long de l'année : les amis, le facteur, la radio ... Heureusement qu'on avait encore un stock de Vouvray pétillant !

"C'est pas trop dur de reprendre le rythme, la routine ?" .... Combien de fois nous a-t-on posé la question ?? Et bien non !!! Ce n'est pas difficile de retrouver sa maison, de retrouver sa famille, ses amis, ses voisins, son petit univers connu et apprécié ! Nous sommes plus sédentaires que nomades, et vivre dans un pays tempéré, avec l'eau potable au robinet, des douches chaudes, du pain frais le matin, un toit solide, des commerçants souriants, tous les services possibles et imaginables bien organisés et à portée de main. Ce n'est pas difficile du tout ! Bien sûr, on pense encore au voyage, on en parle aussi, mais les têtes des Faurefive se concentrent surtout sur la rentrée !

Jean-François a fait sa rentrée chant dès fin août avec des Te Deum de Mozart, Haendel et Charpentier. Il avait un peu le trac ! Répéter tout seul sous la tente avec lampe frontale et MP3 ... ce n'est pas évident. Les 2 concerts se sont plutôt bien passés ! En costard noir, chemise blanche et chaussures bien cirées, il était vraiment très classe !!

Retour au bercail et reprise en douceur

Maintenant, place aux maths. Jean-François s'y replonge jusqu'au cou : programmes de 6ème, 5ème et 4ème. Il a perdu son poste en lycée et se retrouve dans le collège de Guillaume et Clémentine ! Les enfants préparent leurs cartables, retrouvent leurs amis. Alice reprend le pilotage de la logistique tout en veillant à ce que chacun mette la main à la pâte. Elle essaye aussi de réussir le challenge qu'elle s'est fixé : Faire, au moins tous les 2 jours, une pause de 20 mn dans sa super chaise longue hyper confortable !! Pour compenser et ne pas perdre le rythme, elle va faire les courses à vélo : 3 km aller-retour... ça fait prendre l'air ; et puis on n'abandonne pas un vieux compagnon, du jour au lendemain au fond de la grange !

Juste après notre retour, nous avons dû honorer une promesse que nous avions faite de très longue date aux enfants ... Nos amis ont été très réactifs, et nous ont "facilité" la tâche : nous sommes désormais 8 à la maison. 3 boules de poils ronronnantes distraient nos journées et occupent les enfants : dressage, nourrissage, peignage (contre les puces), et "calinage" ...

Nous sommes le 7 septembre, bientôt un mois déjà que nous sommes rentrés. Les enfants ont retrouvé l'école avec un plaisir à peine voilé d'une légère anxiété. Clémentine a fait sa rentrée au collège en 5ème : elle est en pleine phase de découverte et d'adaptation ... Le voyage continue ?! Guillaume a retrouvé tout ses copains, et fait désormais partie des grands du collège. Il a l'impression que la 6ème c'était "hier" : ça lui fait tout bizarre. Les années passent vraiment très vite. Quant à Anaëlle, depuis le temps qu'elle attendait de retrouver sa classe ! Elle est repartie à l'école avec bonheur et entrain ! La première journée lui a semblé très courte, les exercices pas trop difficiles, et le maître très gentil. Et au bout de 3 jours, elle a déjà retrouvé l'accent chantant du Cantal ...

Le voyage est fini. Nous n'allons plus vous abreuver de récits exotiques ... Notre quotidien sera sûrement très semblable au vôtre, mais ça n'en sera pas moins agréable. Nous avons encore quelques mots à vous dire, à dire aussi à tout ceux que nous avons croisés durant cette grande et belle année. Ce sera l'objet de notre dernier article.

Bonne rentrée à tous et au plaisir de vous voir en chair et en os cette fois !

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 10:02

Bonjour à tous !

Cette fois-ci, c'est confortablement assis devant notre ordinateur que nous vous écrivons ce bref message.

Nous sommes rentrés avant-hier. Le temps n'a vraiment pas été avec nous. Nous avons pédalé nos derniers kilomètres dans le froid et sous la pluie. Mais il en aurait fallu bien plus pour refroidir la grande chaleur humaine que nous avons ressentie pendant ces derniers jours.

Famille, amis, inconnus (qui ne le sont plus maintenant), voisins, nous avons reçu de toutes parts tellement de témoignages, de gestes d'amitiés et de gentillesse !

Nous atterrissons lentement, redécouvrons notre maison, défaisons les cartons. il y a beaucoup à faire. Nous sommes encore tout étourdis.

Nous sommes aussi fatigués, par les derniers jours de vélo certes, mais aussi par une sorte de relâchement, de "dépressurisation".

Nous vous écrirons un vrai article dans quelques jours, les enfants auront eux aussi des choses à vous dire.

Merci, Merci.

Alice, Jean-François, Guillaume, Clémentine et Anaëlle

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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 08:49

Nous vous écrivons depuis un petit hameau perdu au milieu du département de la Charente.

Après avoir quitté La Turballe au nord de Guérande, chez les parents d'Alice, nous avons suivi la côte Atlantique avant de piquer vers l'est et l'intérieur des terres au niveau du marais poitevin.

Pendant cette semaine de vélo, nous nous sommes retrouvés au milieu de l'ambiance de la France estivale, de la France en vacances.

Nous avons le plaisir de découvrir des régions que nous ne connaissions pas. Quelle drôle idée, d'aller à l'autre bout du monde alors qu'il y a déjà tant de magnifiques endroits à découvrir en France ?!

Nous sommes restés 6 jours à La Turballe pour profiter de nos parents, nous reposer, manger et boire pleins de bonnes choses . Nous avons récupéré notre téléphone portable et comme par miracle, il fonctionne à nouveau plein pot ... c'est bien agréable d'entendre de vive voix des êtres chers.

Mais bon, il faut bien repartir, le Cantal ce n'est pas tout près !

Depuis la Turballe, nous suivons le circuit "Vélocéan" jusqu'à Saint Nazaire. Nous longeons la mer à La Baule, ce n'est pas le même style qu'à La Turballe mais c'est très beau. Nous galérons un tout petit peu pour trouver le pont de Saint Nazaire. Il permet de passer directement la Loire sans avoir à faire un détour pour prendre un bac. Le passage est spectaculaire mais pas très commode. La bande cycliste est assez étroite (et encore il paraît qu'elle vient d'être élargie, cela devait être de la folie avant), il y a de la circulation, du vent, ça monte et ça descend. Clémentine est un peu tendue mais tout se passe bien, nous passons la Loire sans encombre.

 

 

 

 

De la Bretagne à la Charente : la France estivale
De la Bretagne à la Charente : la France estivale
De la Bretagne à la Charente : la France estivale

Nous continuons à longer la mer jusqu'à Saint Michel Chef Chef (non non l'ordi n'a pas le hoquet, c'est bien le nom) et trouvons un camping. Ici, les campings, il y en a , ce n'est pas un problème. Le plus compliqué est de trouver un camping à notre goût : calme et avec moins de 3 étoiles (donc pas trop cher). Nous en trouvons un répondant assez bien à ces critères, sauf qu'il accueille une soirée country avec chapeaux, bottes de cow-boys et décibels. Nous sommes un peu crevés. Seule Anaëlle a conservé assez d'énergie et émet le souhait d'aller s'initier aux mystères des danses populaires d'outre-Atlantique. Nous parvenons à l'en dissuader...

Le lendemain nous atteignons Pornic et nous déambulons dans ce très joli port en poussant les vélos à la main. Il y a beaucoup d'estivants, c'est la braderie, du monde aux terrasses des cafés, on achète les bons produits du terroir. Quelques vacanciers nous abordent : "et vous allez où comme ça ?", "on rentre chez nous dans le Cantal", "Ah le Cantal, il fait froid là-bas, il y a de la neige", "non là, en ce moment normalement, il y en a pas ...". J'ai failli ajouter qu'au moins le froid ça faisait fuir les moustiques et les imbéciles mais je me suis retenu.

De la Bretagne à la Charente : la France estivale
De la Bretagne à la Charente : la France estivale

Nous quittons bientôt la Loire-Atlantique pour entrer en Vendée. C'est tout plat, nous longeons les parcs à huîtres, passons aux pieds d'éoliennes très impressionnantes. Elles sont construites sur des polders. Quelques maisons basses sont blotties contre de rares arbres, certaines juste séparées de la mer par une petite digue. Nous pressons l'allure car nous voulons franchir le passage du Gois pour aller sur l'île de Noirmoutier. Avant la construction du pont, c'était le seul passage terrestre vers l'île mais il n'est franchissable qu'à marée basse. En fait nous avons de la marge et prenons le temps d'apprécier les 4km. C'est assez impressionnant. La petite route, un peu cabossée, ne dépasse le niveau du sol (disons plutôt du fond de l'eau) que d'une vingtaine de centimètres. Tout autour, il y a des centaines de pêcheurs à pieds. A l'autre bout, nous nous installons pour attendre le spectacle de la remontée des eaux. Il semble que chaque jour ou presque, ce spectacle soit agrémenté par le passage du "crétin" de touriste qui veut faire le malin et qui se fait piéger avec sa voiture. Les eaux remontent à une vitesse impressionnante et l'accès au passage n'est pas fermé. C'est donc à chacun d'apprécier jusqu'à quand il peut passer. On commence à voir des voitures entourées de gerbes d'eau, certains foncent puis font demi-tour sous les applaudissements narquois du public. C'est un peu voyeur mais bon enfant, sauf qu'à un moment nous voyons des cyclistes au loin. Ils semblent s'amuser à attendre, faire demi-tour pour mieux encore s'amuser avec l'eau. En fait, ils ne s'amusent pas du tout. C'est un groupe d'ados, de filles en colonie de vacances, amenées par un moniteur bien inconscient. Un gendarme se porte à leur secours, elles ont abandonné un vélo, ont glissé sur les dalles mouillées, sont blessées. Elles se sont fait très peur sans doute et sont prises en charge par les secours. Nous repartons de là très marqués par cet épisode.

De la Bretagne à la Charente : la France estivale
De la Bretagne à la Charente : la France estivale
De la Bretagne à la Charente : la France estivale
De la Bretagne à la Charente : la France estivale

Le temps a passé et nous sommes obligés d'aller planter la tente dans le camping le plus proche. Il est gigantesque : 450 emplacements. Et le prix est la hauteur ! 45 euros la nuit ! Nous hallucinons, c'est le plus cher que nous ayons payé en un an de voyage. Tels des innocents, loin des réalités du tourisme balnéaire, nous nous interrogeons ... Mais pourquoi est-ce aussi cher ? "C'est à cause des animations, ce soir il y a soirée dansante, sur le thème rouge et noir". Nous, on se serait bien passé de ces animations .... En plus, il n'y a pas de PQ aux toilettes ! Et nos voisins gonflent un matelas avec un compresseur en parlant à haute voix à 23h30 !

Bref, vous l'aurez compris, les gros campings de bords de mer, c'est pas tellement notre truc.

Le lendemain, l'orage gronde, il pleut des cordes, nous sommes obligés d'attendre. Pourvu que ça se calme, on va pas rester ici une nuit de plus ! Heureusement, une accalmie arrive et nous pouvons nous échapper.

Nous passons le pont pour retrouver le continent et allons faire nos courses dans un supermarché à Notre Dame des Monts. Il n'a rien de passionnant ce supermarché et pourtant nous y restons 3 heures. Il faut dire que dehors c'est la tempête.

Nous devons être, le soir même, près des Sables d'Olonne acceuillis par Anne notre amie musicienne et sa maman Michèle. Trois heures à attendre en observant les employés du supermarché lutter contre la montée des eaux aux portes du bâtiment, ça nous met bien en retard ! Mais Anne nous assure, par téléphone, que nous pouvons arriver tard. Alors, vers 16h, nous repartons.

La piste cyclable serpente dans une zone très touristique autour de Saint Jean-de-Monts et Saint Gilles-Croix-de-Vie. Ce n'est vraiment pas plaisant, ce n'est qu'une succession de campings, de pizzerias, de parcs de loisirs, de lotissements. A un carrefour, nous trouvons un panneau avec pas moins de quatorze campings fléchés dans les environs ! Certains sont équipés de piscines qui feraient pâlir d'envie nombre de villes moyennes.

Heureusement, cela ne dure pas trop longtemps, nous retrouvons le littoral, les dunes, des côtes plus rocheuses. La corniche vendéenne est magnifique sous la lumière de fin d'après-midi.

De la Bretagne à la Charente : la France estivale
De la Bretagne à la Charente : la France estivaleDe la Bretagne à la Charente : la France estivale
De la Bretagne à la Charente : la France estivale

Sur les derniers kilomètres, nous prenons la route pour aller plus vite et nous retrouvons Anne venue à notre rencontre. Nous sommes chaleureusement accueillis et installés par Michèle. Il est bien tard et nous sommes fatigués. Heureusement, elle nous propose de rester deux nuits et de visiter les Sables le lendemain.

Dimanche 28 : nous ne nous levons pas trop tard car un journaliste de l'hebdo local "les Sables" vient nous interviewer ! Il est très motivé car normalement, nous allons faire la une avec photos couleurs à la clef ! L'après-midi, Anne et Michèle nous emmènent à vélo visiter les Sables d'Olonne : les bateaux du Vendée Globe, le quartier de l'île Penote où une artiste locale a couvert les murs de belles fresques en coquillages, les ports et les plages. Nous nous arrêtons aussi aux mémorial pour les marins disparus en mer, une oeuvre en mosaïque créée par le Papa d'Anne.

Le lendemain, nous repartons vers le sud. Anne nous met sur la route et nous retrouvons la côte et la mer couleur de jade.

De la Bretagne à la Charente : la France estivale
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Assez vite, nous bifurquons vers l'intérieur des terres dans le marais Poitevin. Nous nous arrêtons à la réserve ornithologique de Saint Denis du Payré. C'est dans l'arrière pays de la Tranche-sur-Mer où la tempête Xynthia avait fait des dégâts terribles il y a quelques années. Il est vrai que toute la région est au niveau de la mer. C'est le marais desséché, une région de polders gagnés sur la mer par les moines de l'Abbaye de St Michel-en-l'Herm au Moyen Âge.

Nous passons donc deux jours dans un autre univers, celui du marais.

De la Bretagne à la Charente : la France estivale
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De la Bretagne à la Charente : la France estivale

Le premier soir, nous rencontrons Laurence et Hérard devant un supermarché. Ils nous invitent à planter la tente chez eux. Vivant moitié à Paris, moitié ici, ils ont restauré un grand corps de ferme. Le résultat est magnifique et nous profitons de leur accueil et de leur superbe jardin. Comme disent les enfants, c'est un camping 6 étoiles et on est les seuls ! C'est une nouvelle rencontre très sympathique et enrichissante. Laurence est orthodontiste et en un coup d'œil elle a tout vu et tout compris des mâchoires de nos trois loulous ! Guillaume, notamment, a droit à un diagnostic autant physique que psychologique pendant le petit déjeuner !

De la Bretagne à la Charente : la France estivale

Les deux jours suivants, nous remontons la Sèvre niortaise. C'est vraiment très joli et paisible. Des petits canaux ombragés, le silence, des pêcheurs tous les vingt mètres. Recette anti-stress garantie ! Nous dormons à Marans au camping municipal (à recommander).

 

De la Bretagne à la Charente : la France estivale
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Nous quittons ensuite le marais poitevin pour passer au sud de Niort. Nous avons repéré un village apparemment assez gros pour avoir un camping : Frontenay-Rohan-Rohan. Ce sera le bide complet !

Il n'y a pas de camping. A la mairie, on nous dit qu'il n'y a pas de possibilité, qu'ils ne veulent pas créer un précédent par rapport aux gens du voyage .... On nous dit aussi qu'il n'y a aucun camping, aucun commerce avant 40 km ! Finalement, sur la suggestion du facteur, nous allons dans le village d'après planter la tente dans une aire de loisir.

Le lendemain, 4 km plus loin, nous découvrons dans le petit village suivant un camping municipal et une boulangerie !

Nous continuons vers l'est. Le paysage est très plat et plutôt monotone : une alternance de champs de tournesol, de maïs et de blé à perte de vue. Les moissons battent leur plein. De gigantesques moissonneuses-batteuses quadrillent les champs. Pour les agriculteurs, l'été ce n'est pas vraiment camping, pizzerias et parcs de loisirs !

l'itinéraire manque de haies et un bon "PVDG" nous ralentit. Après la cohue de la côte, nous nous sentons un peu dans la France oubliée : commerces et maisons à vendre, villages déserts, silence seulement troublé par les aboiements des chiens.

Nous visons Ruffec en Charente. Petit à petit, kilomètres après kilomètres, il nous semble voir le paysage changer. Un début de relief apparaît, il y a des petits bois et les parcelles rappetissent quelque peu.

De la Bretagne à la Charente : la France estivaleDe la Bretagne à la Charente : la France estivale

Le soir, nous arrivons chez Mohammed et sa famille. Mohammed nous avait croisés près de Pornic alors qu'il faisait ses premières vacances itinérantes à vélo avec deux amis. Il nous avait spontanément invités à faire halte chez lui. Nous sommes bien fatigués et un peu assommés par la chaleur. Mais dès notre arrivée, nous nous sentons bien et sommes gagnés par la gentillesse et l'harmonie qui se dégagent de cette famille. Ria l'épouse de Mohammed, Dries, Omar et Sofia leurs trois enfants sont très attentionnés et sympathiques. Ils ont tout compris de ce que peut espérer un voyageur à vélo : douche, lessive et une belle soirée d'échanges ! Quelle belle rencontre !

Le lendemain, nous nous quittons en espérant que cette première ne sera pas une dernière !

 

De la Bretagne à la Charente : la France estivale
De la Bretagne à la Charente : la France estivale

Nous continuons toujours plus à l'est ! Nous traversons la Charente (la rivière et le département) touchée par une tempête datant du week-end dernier. Des arbres sont déracinés, des champs de tournesols dévastés. La fin d'après-midi est difficile. Nous sommes tous usés par la chaleur, les nuits courtes (c'est formidable d'être invité mais on papote, on papote), les kilomètres. Nous trouvons un camping isolé en pleine campagne. Il s'appelle "le Paradis". C'est l'opposé exact de ce que nous avons vu sur la côte. Ici, il n'y a rien, ni country, ni piscine, ni animation mais c'est très propre et surtout, il y a le CALME et le SILENCE. Et ça nous fait tellement de bien qu'on y reste une journée à ne rien faire sinon lire, jouer, faire une cabane et recharger les accus. Ce serait le cauchemar pour certains, c'est le paradis pour d'autres. Encore une autre France estivale !

De la Bretagne à la Charente : la France estivaleDe la Bretagne à la Charente : la France estivale

Nous voilà vraiment dans la dernière ligne droite (quoique plus nous allons vers le Cantal, plus les routes sont vallonnées et tortueuses). Demain nous serons vers Chalus, puis Arnac Pompadour, Corrèze (en Corrèze) et enfin le Cantal !

A bientôt, soit par le Blog, soit de visu !

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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 05:54

Bonjour à tous !

Juste avant la parution d'un article sur notre parcours le long de l'Atlantique, nous vous donnons quelques précisions quant à notre retour.

Nous sommes près de Ruffec en Charente et nous sommes sûrs désormais d'arriver le 8 août à Jussac.

Nous arriverons dans le Cantal depuis la Corrèze, par Cros de Montvert le 7. Le 8 au matin, nous rendrons visite à plusieurs amis là-bas et nous nous mettrons en route pour Jussac depuis l'église de Rouffiac à 13h30.

Il y a 30 km jusqu'à Jussac par les petites routes vallonnées. Nous voudrions y être entre 17h00 et 18h00. Nous passerons par Saint Santin-Cantalès (12ème km), Saint Victor et Ayrens (23ème km).

Ce message est donc aussi une invitation.

Que vous soyez des amis "d'avant", des lecteurs du Blog assidus ou occasionnels, des commentateurs émérites ou des plus silencieux, nous vous invitons tous chaleureusement à venir partager avec nous un moment d'amitié.

Pour ceux qui ont envie de pédaler quelques kilomètres avec nous, vous pouvez nous rejoindre à Rouffiac (à 13h30 donc), ou si les 30 km vous inquiètent, à Saint Santin Cantalès (à 15h00 au plus tard), ou à Ayrens (16h30 au plus tard).

Et bien sûr, rendez-vous à Jussac, au 8 rue de Marion, tout près de l'église (à partir de 17h30).

 

 

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 10:54

C'est depuis l'île de Koh Chang dans l'est de la Thaïlande que nous vous écrivons.

Le retour approche ! J-20 et nous poserons nos roues en France ….

 

Tout d'abord, nous voudrions rassurer ceux qui pensent qu'on va déprimer, ceux qui croient qu'on va s'ennuyer … Pas du tout, du tout ! Bon, bien sûr, il y aura sûrement de la mélancolie. Difficile de savoir à l'avance ce que chacun va ressentir, ce sera sûrement intense ! Mais ce dont nous sommes sûrs pour le moment, c'est que nous sommes contents de rentrer chez nous et de vous retrouver ! Et nous avons la ferme intention de faire la fête avec la famille et les amis.

Nos dernières semaines de voyage se passeront en France ; voici, dans les grandes lignes, l'itinéraire que nous avons prévu. Si certains d'entre vous habitent dans le secteur, ou ont de la famille, des amis qui pourraient nous héberger, qu'ils n'hésitent surtout pas, nous sommes très preneurs ! Contactez nous par mail ou via le blog.

16 juillet, nous débarquons à Saint Malo, puis nous suivrons en partie le canal de l'Ille à Rance vers Rennes, puis droit vers le sud pour rejoindre La Turballe où nous attendent nos parents.

Du 19 au 22 ou 23 : retrouvailles, fête, ripailles et repos à la Turballe.

Le 23 ou 24, nous reprendrons la route en longeant la côte atlantique jusqu'au nord de La Rochelle environ pour ensuite bifurquer vers l'est et le Massif Central. Le parcours exact, nous le définirons plus précisément quand nous serons en France. Ce qu'on peut dire, c'est que nous envisageons d'arriver à Jussac entre le 5 et le 10 août. Le dernier jour, nous devrions rouler de Rouffiac (à l'ouest d'Aurillac en limite de la Corrèze, nous y avons habité 9 ans) à Jussac par les petites routes : 35 km pour savourer le retour au bercail.

Si certains d'entre vous ont envie de se joindre à nous pour quelques heures ou quelques jours, ça nous ferait très plaisir ! Un convoi de vélos … ça aurait de l'allure. Et n'allez pas prétexter que nous pédalons trop vite ! Nous allons prévoir un découpage (Saint Santin Cantalès, Ayrens, Crandelles) avec des rendez-vous, qui pourrait permettre à ceux que 35 km effrayent de venir en route.

Bien sûr, ceux qui n'ont pas envie de pédaler seront les bienvenus aussi à Jussac.

De toute façon, nous ne ferons pas dans la discrétion, nous serons voyants et bruyants ! Nous en avons discuté et nous préférons un retour festif !

Nous vous donnerons donc bientôt plus de détails sur notre parcours entre la côte et le Cantal.

D'ici là, portez vous bien.

 

 

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L'équipe Des Faurefive

  • : les faurefive parcourent le monde
  • : Nous sommes une famille avec 3 enfants. Nous sommes en voyage autour du monde en famille et à vélo de juillet 2012 à août 2013. Le blog décrit les préparatifs, et surtout notre voyage lui-même. Il nous permet de donner de nos nouvelles, de rester en contact avec nos proches. Et pourquoi pas il peut aussi faire rêver les visiteurs et leur donner aussi envie de voyager en famille.
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Nos records

Vitesse : 63 km/h (Guillaume)

kilomètres max par jour : 115 km.

boutons de moustiques : indénombrable.

nombre de jours sans se laver : 4 à 5 jours. 

kilomètres de descente : environ 50.

kilomètres de montée : environ 100.

Vos records

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A vous de battre les records  !!!